Compléments alimentaires : quelle analyse biologique pour mieux cibler ?

Publié le : 20 juin 20193 mins de lecture

Comme avant d’entamer tout traitement médical, vous devez faire une analyse biologique. C’est également le cas pour un traitement à base de compléments alimentaires. Cette analyse doit être effectuée pour connaître ce qui cloche et trouver le traitement adéquat. Cependant, plus d’un quart des femmes et 15 % des hommes consomment ces compléments sans conseil médical dans environ la moitié des cas.

Compléments alimentaires, pourquoi faire une analyse biologique avant ?

Une analyse biologique est un moyen pour identifier d’éventuels déficits ou carences dans votre organisme. Il vous est conseillé alors d’en faire avant d’entamer un traitement à base de compléments alimentaires. En outre, après l’utilisation de ces compléments, une deuxième analyse vous permet de vérifier l’efficacité du traitement selon les pharmaciens biologistes. Les résultats d’analyses vous permettent alors de choisir le complément alimentaire le plus adéquat. A base de vitamine, ce produit vous procure des doses nutritionnelles essentielles pour votre organisme et disponibles normalement dans des sources naturelles d’alimentation. Cependant, vous devez consommer les compléments alimentaires à bon escient, à certaines périodes de l’année où l’organisme est plus sollicité, ou bien lorsque votre alimentation est moins équilibrée. Découvrez un exemple très efficace des compléments alimentaires multivitaminés pour adultes le Nutri balance disponible sur https://cellinnov.com.

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Faites attention à l’auto-médication !

Selon une étude parue dans le British Journal of Nutrition menée par Mathilde Touvier et sa doctorante Camille Pouchieu pour l’Inserm, la CNAM, l’INRA et l’université Paris‐13, plus d’un quart des femmes et 15 % des hommes prennent régulièrement des compléments alimentaires. Mais cela sans conseil médical et pas à bon escient. Cette étude a été effectuée auprès de 79 786 adultes français de 45 ans d’âge moyen. Toujours selon cette étude, ces personnes consomment d’abord des compléments entant que « coup de pouce » pour lutter contre la fatigue ou rester en bonne santé. Ces prises sont prescrites ou conseillées par un médecin dans 55 % des cas, les autres relèvent de l’automédication. Mais Mathilde Touvier pense que ces compléments alimentaires peuvent interférer de façon indésirable avec des médicaments.

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Contre-indications

Selon toujours la chercheuse, des compléments alimentaires à base de produits naturels sont particulièrement contre‐indiqués chez les patients atteints de cancers gynécologiques, du sein, de cancer de la prostate et de leucémies. De même, certaines plantes (phyto‐oestrogènes type soja et extrait de sauge et phyto‐progestagènes type yam et gattilier) avec lesquelles on fabrique des compléments alimentaires sont également déconseillées pour les femmes avec un diagnostic de cancer du sein.

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